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Actualités

Dans la vallée de la Soule, au cœur du Pays Basque en Pyrénées, des litanies solitaires et sans paroles s’élèvent des gouffres. Traditionnellement interprété par les bergers, le “basa ahaide” naît du contact de l’homme avec le mystère de la montagne. Ce chant, Julen Achiary l’a entendu dès sa plus tendre enfance. À la suite de son père, Beñat Achiary, il fait aujourd’hui partie des musiciens qui font rayonner les traditions musicales souletines. Avec Jordi Cassagne, Bastien Fontaille et Nicolas Nageotte, il forme le groupe Haratago, “au-delà” en basque. En s’inspirant de sons et rythmes venus de Turquie, d’Azerbaïdjan ou du Congo, ils réinventent le basa ahaide. Basque dans l’âme et tournée vers les autres, cette musique incarne la philosophie

Gabriel « Gabi » Mouesca est aujourd’hui directeur de la Ferme Emmaüs Baudonne. Ce dimanche 22 octobre, aux côtés de Julen Achiary, il revient sur la nécessité de changer notre regard sur le système carcéral. En 2001, Gabriel Mouesca a 40 ans dont 17 années de prison. Il a fait partie de celles et ceux qui ont choisi la lutte armée pour défendre l’indépendance basque. Condamné à la réclusion criminelle après sa participation à la fusillade du camping de Léon, il s’évade de la prison de Pau avant d’être rattrapé par la police. Il connaît parfaitement les ressorts de la « peine barbare de l’incarcération ». À sa sortie de prison, il témoigne sans relâche des atteintes aux droits et à la dignité des personnes

Le festival Haizebegi s’achève en beauté sur l’énergie de la musique et du chant basques. Place à Julen Achiary avec son quatuor Haratago, à la chanteuse Maddi Oihenart et au duo Kimu Txalaparta. Un concert impressionnant d’intensité et de profondeur enracinée. La veille du concert, Julen Achiary donne à connaître sa vision artistique. — Compositeur, instrumentiste, et chanteur, vous interprétez le “basa ahaide”, un chant traditionnel basque. Pouvez-vous nous dire ce qu’est cette forme de chant ? Julen Achiary : “Ahaide” est le nom qu'on donne en basque pour l'air et la mélodie. “Basa” est assez difficile à traduire en français, parce que ça fait référence au monde sauvage. Pas le sauvage à la connotation péjorative, un peu comme “wilderness” en anglais. Le basa

Au milieu du XVIe siècle, un peu plus d’un millier de marins basques naviguaient au large des côtes du Labrador pour chasser la baleine. Parmi ces Basques de la Nouvelle-France, plusieurs élisent domicile sur le petit archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon. Aujourd’hui, l’héritage d’Euskadi y est particulièrement visible : un tiers de la population porte aujourd’hui un nom de famille basque. Tous les ans, on y célèbre la fête Basque. Occasion d’apprécier les danses de l’association Orok-Bat, les jeux de paleta gomme pleine, de force basque ou l’habituel bal populaire sur la cancha du Zazpiak Bat. À quelques 6000 kilomètres de l’Euskadi, le patrimoine basque est bien vivant, grâce à l’investissement associatif de nombreux·ses bénévoles.  Drapeau de Saint-Pierre-et-Miquelon, composé des drapeaux basques,

« La txalaparta est plus qu'un instrument ou qu'une musique, c'est comme une philosophie ou un style de vie, » dit le musicien Julen Achiary. Instrument de percussion traditionnel du Pays basque, la txalaparta est constituée d'un assemblage de planches que l'on frappe avec des bâtons. Ce qui fait sa spécificité est qu'il se joue à deux et ne peut pas se pratiquer seul. Historiquement, la txalaparta rythmait les journées du travail agricole, et permettait de communiquer d'une vallée à l'autre. Interdit sous Franco, l’instrument réapparaît dans les années 1980. La txalaparta est un marqueur identitaire fort du Pays Basque, parce qu'il a traversé cette période d’acculturation forcée, lorsque la langue basque était également interdite. Après avoir connu un regain d’intérêt

Physicien, photographe et pratiquant d’aïkido, Jérôme Amzallag a été un spectateur assidu, passionné et impliqué tout au long de la dixième édition du festival Haizebegi. Il a eu la gentillesse de fournir certaines de ses photos pour illustrer quelques articles de ce dernier numéro du Journal et du précédent. La moindre des choses était de le présenter. Physicien attiré principalement par les vibrations lumineuses, celle du spectre de lumière visible, sa thèse a porté sur la propagation de la lumière dans des matériaux semi-conducteurs, propagation qui demande une analyse fréquentielle et de polarisation de l’onde électromagnétique. Maître de conférences en Physique ondulatoire à l’Université Paris VI (devenue Sorbonne Université) pendant 25 ans, il a surtout enseigné l’optique géométrique et ondulatoire de

Que peut l’art en situation de migration forcée ? C’est la question qui est posée aux participant·es du festival Haizebegi, ce samedi. La première partie de journée, dédiée au colloque du réseau MusiMig, a permis la discussion scientifique de travaux de chercheur·euses internationaux. Que signifie « agir au nom de la musique » ? Cette dernière doit-elle être envisagée comme un outil de libération ou de domination culturelle ? Comment la musique traverse-t-elle les parcours de vie des déplacé·es à New York, San Sebastian, Berlin ? La seconde moitié du programme mettait en lumière les initiatives artistiques de celles et ceux qui font le pari d’affirmer la pratique artistique comme outil de résilience. Pour Elaha Iqbali comme pour The Boat Art Collective, l’art se